Valentin Bonavita》messages : 203 》tickets : 219 》prénom : marie. 》avatar, crédits : cooper, chlop.
| Sujet: (f/libre) au choix 》la mère Mar 8 Sep - 15:48 | | lucie (pseudo au choix)alexandra park, sophie cookson, jena malone 》tumblr nom 》au choix prénom 》au choix | age 》27 ans ville 》saint-raphaël | origine 》au choix statut 》célibataire | informations sur le caractère et l'histoire du personnage. un 》depuis toujours, elle est une femme solaire, indomptable, incapable de se poser et d'assumer des responsabilités. elle est gentille, vraiment généreuse, pleine de qualités mais incapable de faire face aux choix, aux décisions et à une vie trop plate. deux 》elle a grandit dans un petit village près de saint-raphaël avant d'aller au lycée dans cette ville, c'est là qu'elle a rencontré valentin (pour le lien, voir ci-dessous). elle a suivit valentin à nice quand il est parti à la fac. trois 》il y a 8 ans, à l'âge de 19 ans, elle a accouché de sa petite fille, zoé, elle était jeune, trop jeune, elle s'est tirée de l'hôpital en laissant le bébé au père de l'enfant. quatre 》elle a vécu ce que vous voulez pendant les 8 dernières années, je l'imagine bien avoir fait un petit tour du monde, vivant d'aventures et d'aventures. cinq 》aujourd'hui, elle est de retour à saint raphaël, elle ne connait plus tellement la ville, les gens, tout à changé depuis son départ, même valentin. elle vit chez lui avec leur fille et la soeur de valentin en attendant de trouver quelque chose d'autre. valentin bonavita 》le père de sa filleécrire ici les détails du liens entre les deux personnages. merci de mettre un spoiler si vous insérer une partie de votre fiche.- Spoiler:
le sourire aux lèvres, les mains dans les poches, personne ne pourrait deviner dans la rue que tu es en route pour l'hôpital de nice pour rendre visite à ta petite amie qui vient de mettre au monde ta fille. ta fille putain. tu pouffes, tu n'en reviens pas. tu es heureux, tellement heureux. tu ne t'attendais pas à devenir père si tôt, si jeune, si peu préparé. tu n'as pas peur pourtant. non. tu es pressé de la voir aujourd'hui ! ça fait trois jours, elles ne devraient pas tarder à rentrer à la maison, en attendant tu va les voir tout les jours. les deux femmes les plus importantes à tes yeux, aujourd'hui. tu n'as pas encore dit à tes parents que zoé est née. tu n'est pas sûr que ce soit une bonne idée pour le moment. tes parents sont particulièrement fâchés après toi. tu ne préfère pas penser à eux pour l'instant, tu pousses la porte de l'hôpital, rejoins l'ascenseur, elle est au troisième étage, elle t'attend sans doute depuis que les heures de visite ont commencé. tu avance rapidement jusqu'à la chambre 305, non sans saluer quelques infirmières au passage. elles sont tellement gentilles et patientes avec vous. vous qui n'avez absolument aucune expérience en matière de bébé. tu entres, le sourire aux lèvres. "bonjour !" que tu lances joyeux, découvrant un lit vide à côté du petit couffin. il y a une note posée sur l'oreiller. tu hésites, tu ne comprends pas, c'est pas possible... tu t'approches, zoé dort paisiblement dans son petit lit. tu attrapes la feuille, la main tremblante, tu te doutes de ce qui se passe mais tu refuses de l'accepter. "salut mon amour, je suis pas faite pour cette vie, je suis désolée, tu seras un merveilleux père. adieu." la sentence est tombée, tu restes là, interdit, sur le lit, à contempler cette lettre d'adieu théâtrale. comme elle. elle est sortie du jeu, à peine quelques jours après son entrée. quelqu'un frappe à la porte. une fois. deux fois. l'infirmière entre, persuadée que quelque chose de grave est en train de se passer. "mademoiselle..." elle ne finit pas alors qu'elle pose ses yeux sur toi, malheureux. "où est... ?" tu ne lui laisses pas le temps de finir. "elle est partie." rusée, personne ne l'a vu. alors tu te lèves, tu contournes le lit et prends ton bébé dans tes bras. elle est tellement petite, minuscule. tu ne pourras jamais y arriver, pas seul... une larme s'échappe de tes yeux. tu la fais disparaître d'un revers de main. "j'aimerais la ramener chez moi." tu dis à l'infirmière. "c'est impossible, il faut que..." "c'est ma fille." tu la coupes, désemparé. tu as été à la mairie, tu as été la déclarer toi-même, hier. tu possèdes le livret de famille maintenant, t'es son père ! elle hoche la tête. "je vais voir ce que je peux faire." qui aurait pu croire que demander à rentrer avec son enfant soit autant source de problèmes ? deux heures qui l'assistante sociale, une demi heure à l'accueil. tout ça pour prouver que tu allais être un bon père pour ta petite. un bon père pour ta fille. tu sors de l'hôpital, définitivement. tu t'installes sur un banc, devant et sort ton téléphone. tu composes le numéro de tes parents. ton père répond. "c'est valentin." tu n'en dis pas plus, tu fonds en larmes. trop pour que son père te garde au téléphone. il n'aime pas la sensibilité lui, il ne t'aime pas de toute façon. il te passe ta mère. "val ? qu'est-ce qui t'arrives ? tu vas bien ?" tu secoues la tête, mais elle ne peut pas le voir elle. "valentin bon sang ! parle moi." tu renifles, tousses. "maman, elle est partie." tu sanglotes encore... "comment ? mais elle n'a pas le droit tu es le père de cet enfant, elle ne peut pas te séparer de lui." "elle." tu corriges instantanément. "non. elle est partie sans elle, je... zoé est née il y a deux jours, elle est partie ce matin." tu n'arrives pas à te faire à cette idée. "viens à la maison chéri." tu ne réponds même pas, tu raccroches, il est temps que tu rentres à saint raphaël.
huit ans plus tard. quelqu'un frappe à la porte. tu hausses un sourcil, tu n'as pas l'habitude de recevoir des gens ici. c'est ton cocon, ton havre de paix, votre endroit à toi et à ta fille. tu regardes la porte quelques instants, peut être que ce n'est rien, peut être qu'il va partir. ça frappe encore. tu te lèves du canapé, te diriges vers la porte, un regard interrogateur sur les yeux. tu ouvres. un mirage. tu crois rêver. tu dois t'être endormi quelque part entre le retour de l'école et le dîner. tu clignes des yeux, elle est toujours là. pitié non. tu ne sais pas quoi dire, pourquoi tu devrais dire quelque chose de toute façon ? "salut." elle te dit simplement, premier mot depuis huit ans, premier mot depuis ceux notés sur ce foutu morceau de papier qu'elle t'avait laissé sur l'oreiller de ta chambre d'hôpital. tu la regardes mais tes terminaisons nerveuses ne fonctionnent plus correctement. bloqué, pas un mot ne sort de ta bouche. "ta mère m'a donné ton adresse." ta mère ? comment ? pourquoi ? tu ne comprends pas. "je peux entrer ?" tu secoues la tête, lentement. tu n'en as pas envie, tu ne comprends rien de ce qui se passe là, comment peut-elle être là, devant tes yeux ? après ces longues années de silence. ta fille est là, dans l'appartement, tu vas lui dire quoi ? finalement tu t'écartes pour la laisser entrer, elle et sa valise, elle et ses huit longues années d'absence. zoé est là, dans le salon, elle regarde la télévision en faisant ses dessins sur la table. tu as toujours adoré ces moments de complicité avec ta fille où, au lieu de regarder ce qui se passe sur l'écran, tu l'observes elle, la réussite de ta vie. "c'est ?" tu sursautes, tu en a presque oublié qu'elle était là, dans ton environnement. tu hoches la tête mais attrapes son bras pour l'attirer dans la cuisine, reprenant peu à peu tes esprit. tu ne lui as pas encore adressé un mot. tu ne pensais pas lui adresser des paroles à nouveau un jour. dans la cuisine, tu soupires, commences à faire les cent pas, passes ta man dans tes cheveux avant de finalement t'adosser contre le four. "qu'est-ce que tu fais là ?" la question la plus importante, celle qui t'importe le plus. "je voulais rentrer à la maison." tu sais pas très bien de quoi elle parle, de la france ? de saint-raphaël ? de leur chez eux ? "on a plus de maison." tranchant, tu n'as pas l'intention de la ménager, tu n'es plus le même homme, plus ce gringalet stupide de vingt ans qui pensait que ta vie allait être merveilleuse en élevant seul ton enfant. elle hoche la tête, les yeux brillants. tu n'as pas envie de t'émouvoir, tu l'as trop fait pour elle. "pourquoi t'es là ? dans ma maison..." la tienne et celle de ta fille, seulement. "je voulais te voir, te parler, la connaître." tu secoues la tête, vivement. "c'est pas possible lucie je..." elle te coupe en te rapprochant de lui. tu ne veux pas qu'elle s'approche, elle t'as fait trop de mal par le passé. ton coeur n'est pas guérit, il le sera jamais. "s'il te plait valentin, laisse-moi une chance." elle est là devant toi, prête à te supplier mais tu ne penses qu'à ta fille, elle, l'amour de ta vie, comment va-t-elle réagir face au retour de sa mère ? tu baisses la tête. "je sais pas, je..." "s'il te plait." ton coeur bat fort, tu sais qu'elle aura ce qu'elle voudra, c'est ce qu'elle a toujours. "tu as quelque part où dormir ?" elle secoue la tête, évidemment. "je pensais que tu pourrais m'héberger pendant que je cherche un endroit." tu soupires. "très bien." tu t'éloignes vers le salon, puis t'arrêtes avant de rejoindre ta fille. "les choses ont changé lucie, elle a grandit, sans toi. elle te connaît sans te connaître." tu n'as pas envie de lui facilité les choses, jamais, pas comme elle l'a fait avec toi huit ans plus tôt. "moi aussi j'ai changé et j'ai quelqu'un dans ma vie alors trouve vite de quoi partir." tu finis sèchement avant de retrouver ta fille dans le salon dont l'attention dérivait depuis quelques secondes vers la cuisine. "zoé, il y a quelqu'un qui voudrait te rencontrer." tu n'es pas ravie, loin de là mais elle a le droit de connaître sa mère, c'est sans doute pour cette raison que la tienne te l'a envoyé d'ailleurs.
saint raphaël, 3 heures plus tard. dans ton lit, tu penses à toute cette vie, vingt-huit ans de conneries accumulées, les unes derrière les autres. t'as eu ton lot de drames et de moments heureux. t'aurais préféré te passer des drames... puis tu te demandes finalement, et si elle était resté, et si aujourd'hui, lucie et toi vous étiez mariés, avec zoé. les choses auraient-elles été si belles que les huit années que t'as passé à te battre pour ta fille. sans doute pas. elle a fait de toi la personne que tu es aujourd'hui. t'en es fier mais tu n'aimes pas la manière dont elle s'y est prise. dans le noir, tu ne vois pas tout de suite la porte de ta chambre s'ouvrir, ce n'est que quand la tête de lucie apparaît que tu sursautes. tu ne t'y attendais pas et elle le voit au sourire qu'elle porte sur le visage. tu secoues la tête, elle ne devrait pas être là. tu te redresses avant de t'apercevoir que toi, tu dors jamais autrement qu'en boxer. merde. elle s'approche de ton lit. "t'as besoin de quelque chose ?" tu demandes, non sans ajouter une pointe d'agacement dans ta voix. elle hésite. tu le sais. tu sais ce qui va suivre. "j'aimerais qu'on parle tout les deux." c'est vrai que vous n'avez pas eu une minute à vous dans la soirée, toute votre concentration portée sur votre fille. toi à veiller qu'aucune parole ne la perturbe, elle à apprendre à la connaître. "on a rien à se dire." ses yeux sont bordés de larmes, encore, tu le sais, tu le vois mais tu fais comme si tu ne le voyais pas. t'as trop grand coeur, elle le sait et elle en profite, tu détestes ça. "je t'en prie val." il secoue la tête. "non... puis faut que je dorme, je travaille demain." elle hoche la tête, déçue. "je peux rester ici ? il fait froid dans le salon..." c'est pas une bonne idée, vraiment pas, mais tu hoches la tête, parce que tu veux pas la rendre malade non plus. elle entre dans ton lit et naturellement, comme si les gestes étaient toujours là, tu tends ton bras pour qu'elle vienne se lover cotre ton torse. "je suis désolée valentin." tu ne réponds pas, t'as pas envie d'entendre ses excuses, c'est trop tard maintenant, le mal est fait.
Dernière édition par Valentin Bonavita le Ven 11 Sep - 18:31, édité 27 fois |
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